
Dans cette vidéo de 80 minutes, Jean-Claude Morin revient sur son parcours de vie, traversé par l’amour des lettres, le goût du partage et la fidélité à une vocation enseignante vécue comme un engagement total. De son enfance marocaine à ses années de formation à Henri-IV, de ses premières expériences d’enseignement à Saint-Étienne, Madagascar et surtout Alger, jusqu’à l’enracinement profond qu’il a connu au Liban pendant plus de vingt ans, ce pays de cœur qui ne l’a jamais quitté, Jean-Claude Morin retrace ici avec ferveur, précision et émotion les étapes d’une vie de passeur, à faire émerger les voix singulières de ses élèves, et à nouer avec eux des liens durables. Porteur d’un idéal humaniste nourri par Rimbaud, Camus, Pascal et bien d’autres, Jean-Claude Morin nous invite à repenser le métier d’enseignant non pas comme une transmission de savoirs, mais comme un accompagnement patient et attentif destiné à faire éclore le potentiel de chaque élève.
La vidéo de l’entretien est accessible sur YouTube :
– 00:00 Enfance et adolescence.
– 05:02 Les auteurs marquants.
– 08:17 Des professeurs inspirants.
– 11:20 Après le baccalauréat.
– 10:50 Premiers pas dans l’enseignement.
– 18:41 Le Liban.
– 23:19 Une approche pédagogique fondée sur l’échange.
– 30:16 Enseignant au Liban.
– 40:58 Le quotidien pendant la guerre civile.
– 48:09 Départ du Liban.
– 54:38 Retour en France, le lycée Hoche de Versailles.
– 1:04:16 Livre : « Je ne laisserai personne dire que vingt ans… »
– 1:10:43 Anecdotes : Bardot, Moreau, Sagan…
– 1:17:25 Conclusion
Ci-dessous, retranscription écrite de l’entretien.
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Un vrai plaisir de voir cette pièce que j’ai apprivoisée lors de mon année de première au lycée grâce à mon professeur de Français. Avec quelques élèves, nous l’avions même montée, et je jouais Vladimir. C’est avec ce même professeur que 33 plus tard je suis allée voir la mise en scène de Françon, qui est très respectueuse de la pièce, avec de vrais moments d’humour absurde. Estragon est absolument formidable.
Avec une technique irréprochable, une petite dizaine de danseurs hommes portant successivement toutes sortes de tutus parodient les codes de différentes danses : classique, moderne, de salon et imitent même des pingouins ou des bébés. Plein d’humour et de fantaisie même si c’est parfois un peu trop appuyé.

Je suis une inconditionnelle du livre l’usage du monde de Nicolas Bouvier qui relate son grand voyage de 2 ans commencé en 1953 depuis la Suisse jusqu’en Inde. Le très juste comédien Samuel Labarthe incarne l’auteur et nous sélectionne une partie du récit sur fond de dessins faits par son compagnon de voyage, de photos et de musique recueillie lors du voyage. J’ai été transportée dans cette aventure étonnante, pleine d’inattendu, de rencontres et de réflexions sur l’ailleurs, et d’humour parfois ! Je le recommande.

é un atelier de gravure sur bois autour de l’exposition sur les peintures des dynasties Ming et Qing au musée Cernuschi et j’ai participé à un passionnant atelier de modelage au musée Bourdelle d’après des sculptures de l’artiste.





J’ai lu ce livre juste après la rencontre avec l’auteure à ma librairie La Belle Lurette, une très jeune femme au regard intense vêtue d’un sweet capuche qui détonne un peu dans notre arrondissement plutôt bourgeois. J’ai aimé cette construction en courts chapitres et courtes phrases, avec une dimension presque incantatoire : ils commencent tous par « je m’appelle Fatima Daas, je suis » – et là viennent et reviennent différentes facettes de son identité. C’est justement ces différentes facettes qui ont du mal à cohabiter – croyante musulmane, dernière enfant de sa famille, française d’origine algérienne, rebelle, homosexuelle, poly amoureuse – qu’elle confronte pour essayer de se définir elle-même et de trouver sa place. Un récit d’inspiration autobiographique






