
Dans cet entretien de 52 minutes, Patrick Mougenet, professeur d’histoire, agrégé, formateur, auteur du site « Cinéma et Histoire », évoque la série télévisée « Histoire parallèle » à travers sa double expérience de téléspectateur et d’enseignant. Il témoigne des difficultés rencontrées pour intégrer les images d’archives dans un cadre scolaire, et sur la nécessité de former les élèves à décrypter la puissance persuasive des images de propagande.
La vidéo de l’entretien est accessible sur YouTube :
– 00:00 Histoire parallèle et l’enseignement.
– 08:08 Un cas d’école : la rencontre Pétain-Hitler de Montoire.
– 13:24 Analyser les actualités grâce à Histoire parallèle.
– 20:23 Actualités et théoriciens du cinéma.
– 24:17 La difficulté d’exploiter ces images dans l’enseignement.
– 31:57 Histoire parallèle, une série inaccessible aujourd’hui.
– 35:27 D’autres sources documentaires pour l’enseignement.
– 41:58 Les sentiers de la gloire, un film longtemps invisible en France.
– 47:46 D’autres émissions utilisées qu’Histoire parallèle.
Ci-dessous, retranscription écrite de l’entretien.
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La biographie marquante d’une femme méconnue mais grâce à laquelle des dizaines de milliers d’œuvres d’art spoliées aux juifs et dans les collections des musées pendant la seconde guerre mondiale ont pu être retrouvées et restituées.
Son style de conteur oriental tellement enchanteur est cette fois-ci mis au service d’une enquête à partir de documents familiaux et de témoignages sur la vie de son grand-père, qui s’inscrit dans le contexte géo politique du Liban du début du XXe siècle. On y parle aussi de l’épopée cubaine du frère de ce grand père, des oppositions très vives entre protestants et catholiques au sein de cette famille (dans le village de laquelle je suis passée lors de mon voyage au Liban), des réflexions que l’auteur peut avoir sur ces faits et récits passés… On y devine même des sources d’inspiration glissées ici et là et romancées dans ses œuvres passées. Très attachant même si pas de la même ampleur que « Le rocher de Tanios », « Léon l’Africain » ou encore « es Croisades vus par les Arabes ».






Un vrai plaisir de voir cette pièce que j’ai apprivoisée lors de mon année de première au lycée grâce à mon professeur de Français. Avec quelques élèves, nous l’avions même montée, et je jouais Vladimir. C’est avec ce même professeur que 33 plus tard je suis allée voir la mise en scène de Françon, qui est très respectueuse de la pièce, avec de vrais moments d’humour absurde. Estragon est absolument formidable.
Avec une technique irréprochable, une petite dizaine de danseurs hommes portant successivement toutes sortes de tutus parodient les codes de différentes danses : classique, moderne, de salon et imitent même des pingouins ou des bébés. Plein d’humour et de fantaisie même si c’est parfois un peu trop appuyé.

1990, Ryūichi Sakamoto (couverture de l’album « Beauty »)
Ce court spectacle a été une révélation : Hervé Briaux a sélectionné et adapté certaines parties des Essais nous faisant tout à la fois rire et réfléchir sur des thèmes à la fois permanents et très actuels comme la célébrité, la force de l’habitude, ce qui nous persuade que nos coutumes sont supérieures à celles des autres peuples, ce qui nous différencie -ou pas tant que ça- des animaux, la vieillesse et la mort, l’amitié et in fine ce qui doit nous pousser à profiter de chaque instant de la vie.
Je suis une inconditionnelle du livre l’usage du monde de Nicolas Bouvier qui relate son grand voyage de 2 ans commencé en 1953 depuis la Suisse jusqu’en Inde. Le très juste comédien Samuel Labarthe incarne l’auteur et nous sélectionne une partie du récit sur fond de dessins faits par son compagnon de voyage, de photos et de musique recueillie lors du voyage. J’ai été transportée dans cette aventure étonnante, pleine d’inattendu, de rencontres et de réflexions sur l’ailleurs, et d’humour parfois ! Je le recommande.