Et si on inversait les clichés racistes et sexistes ?

Discriminations : l’humoriste Yassine Belattar inverse nos clichés pour nous faire réfléchir à travers à travers trois sketchs habiles : le racisme en entreprise, le sexisme en entreprise, puis les clichés sur les musulmans à travers une réflexion sur le catholicisme sur un faux plateau de télévision. On en ressort transformé !

Les Shadoks

Les shadoks (illustration Jacques Rouxel)

« Les Shadoks » est une série d’animation créée en 1968 à la télévision française, étudiant en 200 épisodes d’environ 3 minutes, les mœurs loufoques des habitants de la planète Shadok. Ci-dessous, quelques épisodes particulièrement savoureux, suivi d’une émission satirique répondant aux courriers de téléspectateurs.
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Vice-Versa de Pixar, c’est fantastique !

L’organisation cérébrale dans la tête d’une jeune fille, mettant en oeuvre cinq personnages représentant la joie, la tristesse, la peur, la colère et le dégoût.

C’est fantastique de créativité, d’humour. Pour moi c’est le meilleur Pixar depuis Monstres & Compagnie, sorti en 2001, et je me demande même si un film m’avait depuis fait autant rire. Mes filles de 7 et 10 ans pouffaient autant de rire que moi durant le film. En fait, depuis Toy Story en 1995, l’intérêt des dessins animés de Pixar n’est plus dans la précision des animations mais dans les scénarios, toujours très recherchés et surtout pour tout public, très loin devant les réalisations de Dreamworks.

Cabu

J’ai croisé deux fois Cabu, par hasard.

D’abord rue de Buci, ces soirs où l’affluence de piétons gêne le trafic. Un homme excédé, debout à la portière de sa grosse voiture, apostrophait les éboueurs dont le lent camion-poubelle lui bloquait le passage. Cabu était là, sur le bord de la chaussée, immobile dans son grand « Duffle coat », observant la scène avec un léger sourire tendre derrière ses petites lunettes rondes, qui me laissait imaginer qu’il préparait une nouvelle caricature mettant en scène son personnage du « Beauf ». Je suis resté moi aussi une bonne minute à observer cette même scène, mais enrichie de Cabu, avec un sourire non dissimulé…

Quelques mois plus tard, par une belle journée ensoleillée, je le vois monter dans mon bus 63. Discret, il reste debout. Je répugne habituellement à aborder les personnalités publiques, ne souhaitant pas les déranger. Mais cette fois je venais de finir de lire « Cabu au Japon » et je me suis dit que je n’allais pas laisser passer une deuxième fois l’occasion de lui parler. Je lui exprimais brièvement ma joie devant son travail et m’apprêtais à reprendre ma place lorsqu’à ma grande surprise il a relancé la conversation. Je me souviens lui avoir parlé de l’anecdote de la rue de Buci, ce qui l’a amusé. Un contact simple. Je crois qu’on a bien discuté pendant 5 ou 6 stations.