Bérénice, jeune archéologue française en plein questionnement existentiel, participe au trafic d’objets précieux issus des zones de guerre du Moyen-Orient. A la frontière turco syrienne, elle échappe de peu à une explosion et se retrouve près d’un camp de réfugiés où une mère lui confie subitement sa petite fille à travers le grillage. C’est le début d’un éveil à la tragédie des conflits humains, notamment à travers la rencontre avec Asim, pompier syrien devenu fossoyeur, qui lui demande de poursuivre le travail de documentation sur l’horreur du conflit syrien que sa soeur avait entrepris pour que le monde sache et se souvienne, avant d’en être elle-même victime.
J’ai trouvé que ce livre était porté par une belle écriture, assez exigeante -même si parfois un peu sentencieuse à force de métaphores…- et soulignait avec force l’horreur et l’absurdité des guerres, ainsi que le courage de certains et certaines pour se dresser contre la barbarie et l’oubli.
Nathalie