Stéphane Foucart, du Monde, fait dans l’article ci-dessous un lien intéressant entre réchauffement climatique et les révoltes du Printemps Arabe, dont je recopie un extrait :
« Les Nations unies estiment que 1,3 million de Syriens sont affectés [par cette] sécheresse d’une sévérité jamais vue depuis le début des relevés météorologiques [qui s’est installée] sur la région […] entre 2007 et 2010, favorisée par le réchauffement en cours. […] En 2008, pour la première fois de son histoire, la Syrie doit importer du blé. L’année suivante, plus de 300 000 agriculteurs désertent le nord-est du pays faute de pouvoir poursuivre leur activité. Car non seulement il ne pleut pas, mais un grand nombre de nappes phréatiques, surexploitées depuis les années 1980, sont à sec… En 2010, 17 % de la population syrienne est en situation d’insécurité alimentaire. »
Lire l’article sur le site Le Monde.