Avec Jean Jouzel (photo Godefroy Troude)
– Médaille d’or du CNRS 2002,
– Expert du GIEC depuis 1994
– puis Vice-président du GIEC de 2002 à 2015,
– Co-lauréat du Prix Nobel de la Paix 2007 avec Al Gore au sein du GIEC,
– Lauréat du Prix Vetlesen (« prix Nobel » des Sciences de la Terre et de l’Univers) en 2012,
– Membre de l’Académie des Sciences depuis 2017,
Jean Jouzel lors de sa conférence a exprimé sa profonde inquiétude :
1) rappelant l’insuffisance des engagements de la COP21 qui définissent collectivement de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C mais dont la somme des engagements nationaux ne ralentit le réchauffement qu’à +3°C voire +3,5°C,
2) indiquant que les observations pour 2017 montrent qu’en France les rejets de gaz à effet de serre, au lieu de s’être réduits de 3% comme prévu, ont – au contraire – augmenté de 3,2% (donc +3,2% au lieu de -3%) !
Indiquant que le GIEC doit publier un nouveau rapport cette semaine, Jean Jouzel appelle à ce qu’au-delà de la prochaine COP24 de décembre, les élections européennes de mai 2019 puissent acter d’une radicale accélération des politiques de décarbonisation, avec un pic d’émission carbone en 2020. C’est à dire demain.
J’ai été très touché par l’humilité de Jean Jouzel, son accessibilité, ses sourires et par sa patience lors de notre petite discussion malgré sa fatigue (j’ai appris qu’il avait fait 4 conférences sur le réchauffement climatique durant le week-end).
Le schéma de sa présentation qui résume la situation dramatique dans laquelle se trouve l’Humanité :
