Artificialisation des sols : un département perdu tous les 10 ans

(photo Google Maps)

L’artificialisation des sols au profit de routes, habitations ou zones d’activité est la première cause de perte de biodiversité, de ressources agricoles et d’espaces boisés, aggrave également les phénomènes d’inondation, coulées de boues, glissements de terrains, d’incendies, et d’érosion des sols qui lui-même amplifie l’impact négatif sur l’agriculture. Cette destruction est irréversible sur un plan biologique. La surface d’un département est perdue tous les 10 ans.

Telles sont les conclusions d’un rapport de INRA, rédigé il y a quelques mois à la demande du Ministère de la Transition écologique et solidaire, l’Ademe et le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

J’ajouterai qu’en plus, l’étalement urbain augmente les besoins énergétiques individuels nécessaires aux déplacements, alors que la lutte contre la réchauffement climatique nous impose la sobriété. Le Grenelle de l’environnement de 2007 puis la Conférence environnementale de 2012 ont permis de freiner cette artificialisation des sols qui pourrait se stabiliser en 2025…

En attendant, voir le paysage français se bétonner me déprime.

Depuis quelques années, je fais des copies d’écran lorsque sur Google ou Mappy je vois une photo qui témoigne de l’artificialisation des sols.


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)


(photo Mappy)


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)


(photo Google Maps)

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