Adieu Bruno Ganz


Bruno Ganz avec Klaus Kinski  en 1979, après le tournage de Nosferatu de Werner Herzog (photo X)

Bruno Ganz avec Peter Falk en 1987. « Les ailes du désir » (photo X)

Extrait d’une interview donnée à Télérama en 2012 :

Télérama : « Rétrospectivement, Les Ailes du désir semble prémonitoire sur la chute du Mur… »

Bruno Ganz : « On n’y a pas vraiment pensé sur le moment. Je le vois plus comme un documentaire sur Berlin, avant la chute, justement. C’est peut-être parce que les anges sont capables de traverser le Mur que vous pensez cela… Imaginer ces anges, c’était quelque chose de risqué, tellement encombré par l’imagerie chrétienne. Il fallait prendre des décisions, choisir par exemple de mettre les ailes en dessous du manteau. On a beaucoup parlé avec Wim et Otto Sander, mon acolyte, avant de tourner. On avait un texte de Rilke comme recours et de petits tableaux de Paul Klee. L’inspiration est venue de là. »

Télérama : « Comment avez-vous vécu la chute du Mur, en 1989 ? »

Bruno Ganz : « J’étais à Paris, chez le scénographe Richard Peduzzi. On a regardé ça à la télé. Je n’en croyais pas mes yeux. J’ai pleuré d’émotion, ah oui. Je pressentais que la situation allait bouger, mais je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je pensais à un accord entre les deux Allemagnes, au retour progressif de la liberté à l’Est. Mais que tout arrive si vite, surtout sans l’intervention de l’armée russe, j’étais estomaqué. »

Lire l’intégralité de l’interview sur le site de Télérama.

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